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Réseaux, du côté facho de la force

Réseaux, du côté facho et obscure de la force
Réseaux, du côté facho et obscure de la force

La facho attitude, la décadence attitude des sans cervelle est à la mode. Les identitaires de toutes les nuances, surtout les plus sombres, « les droites de la droite », les extrémistes de la religion (1), sont bien parmi nous. Ils crachent leurs venins sans retenue. Ils assènent de façon décomplexée des injures raciales ou autres, à tous ceux qui ont le mauvais goût de ne pas partager leurs insanités. Bon, jusque-là rien de bien extraordinaire, juste l’ordinaire des réseaux sociaux, la banalité en somme.

Une histoire pleine de charme.

Venons-en à l’anecdote que je souhaite vous raconter. Il y a quelques mois déjà, en même temps que je créais le compte Twitter @brevesdezinc pour accompagner le site web en point fr du même nom brevedezinc.fr et diffuser des posts plus ou moins comme celui-ci, je créais un autre compte(2), lui sans site.
Autant @brevesdezinc est ancré à gauche, autant l’autre compte se devait aller chercher des informations, d’observer des comportements des amis des gars de la marine (surtout ceux sans pompon). Je ne souhaitais surtout pas polluer quelque chose qui me tient à cœur avec un simple poste d’observation du facho moyen et des tordus du net.

Une suite d’événements.

De façon à ne pas le laisser totalement vierge, je l’abonnais à quelques comptes représentatifs du domaine et diffusais quelques posts neutres, sans prise de position allant à l’encontre de mes opinions. Ce qui est bien, c’est que l’humour permet souvent de répondre sans vexer son interlocuteur et sans pour autant faire dans le glauque. Je crois être parvenu à rester bien en deçà des limites que je m’étais fixé (3).
À partir de là, hormis lorsque quelqu’un s’abonnait (rare), et pour peu que le nouveau venu soit exactement dans le sens que je souhaitais orienter la veille, je me contentais de classer les suggestions de Twitter sans rien faire de plus. Jusqu’à aujourd’hui, du moins depuis le début de la semaine j’en suis resté là.

Que vive ce compte Twitter anti facho !

J’ai repris toutes les propositions reçues depuis l’origine de notre ami Twitter. Cliquant par-ci, cliquant par-là, j’ai tenté de m’abonner  500 ou 600 fois. Des identitaires, des FN, des droites fortes, des droites musclées, j’ai fait preuve d’une ferveur sans failles et d’un aveuglement sans limites.

Le monde facho est triste, un rayon de soleil en ce mois d’août grincheux.

Toutefois, un phénomène m’a surpris, c’est le nombre de comptes fermés, supprimés, tombés au champ des horreurs qu’ils avaient diffusées.
Même s’il ne faut surtout pas rêver, mis à part, ceux créés lors des élections pour suggérer un effet de masse, beaucoup ont dû être récréés un peu plus loin et migrer (4) sous d’autres noms. Cela ne les fait pas disparaître totalemen,t dommage.
En tout cas, cette nouvelle est  rafraîchissante. Les actions entreprises par ceux qui ne tolèrent pas les propos xénophobes, les menaces de tous ordres, marchent.

Je vous l'affirme et vous le répète, la facho attitude gangrène les réseaux
Je vous l’affirme et vous le répète, la facho attitude gangrène les réseaux

J’imagine assez bien les mines de ceux qui se voient fermer leurs comptes avec deux, trois, quatre, cinq mille followers, toutes le heures, tous ces efforts réduits à néant. Ils doivent rager, exulter, maudire « ces chiens de démocrates » et repartir de zéro.  Il n’est pas nécessaire de vous parler de ce sentiment de bonheur  (rien que cela) qui m’a parcouru (5).

Conclusion.

Un résultat rassurant, et même si je ne partage pas nécessairement toutes leurs convictions des poursuivants, je ne peux avec eux que me réjouir. Nous avons au moins ce point de convergence. Il faut continuer à clouer ces hommes, ces femmes, au pilori virtuel. Cela rend la vie est les paysages plus joyeux.

Morale.

Cette petite aventure m’a donné envie d’utiliser le compte pour ce quoi  il avait été créé : veiller et dénoncer.

 

(1) Qui reprochent à certains de se radicaliser et fond exactement la même chose et en couleurs.
(2) Désolé, pour ne pas gâcher la chose, je ne donnerais pas de nom . Si je le donne un jour, c’est tout simplement parce que j’aurais décidé de saborder la chose.
(3) Du moins, je l’espère.
(4) Amusant pour des gens qui imaginent être poursuivis, remplacés par des migrants.
(5) Je suis vraiment trop méchant. Je m'en veux pas trop, pas trop qu'en même.

Mis en ligne 13/08/2017
Modifié le 17/08/2017

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