Tous jaloux, c’est notre bon saigneur qui le dit

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La jalousie nous gangrène, nous sommes tous jaloux, tous des envieux.
Et oui, vous ne rêvez pas, c’est encore une petite phase « humoristique » de notre pantin républicain. Il éructe, il s’exprime, il se raconte,  mais ne sait pourtant pas respecter un minimum ses contradicteurs, ni même ses interlocuteurs.
Encore un de ceux qui voudrait qu’eux soit respecté. Le syndrome Sarkozy ?

De mieux en mieux !  C’est un vrai « pince sans rire » ce président.

Tous jaloux, peut-être mais pas de ses comportements.

Comme je le concluais dans un récent article, ce n’est qu’une phase, qu’une idée nauséabonde de plus que ce monsieur apporte à la fonction. A vous de juger s’il la déshonore ou s’il la grandit. Vous vous doutez qu’en ce qui me concerne, mon opinion est faite.

Tous dignes, sauf lui.

On peut avoir des convictions, des aspirations qui ne sont pas celles du plus grand nombre, sans pour cela ressentir le besoin de se comporter à sa manière. Aurait-il de tels problèmes avec la langue française qu’il en arrive à oublier qu’elle a été pendant de longues années la langue des diplomates. Qu’elle permet d’être acerbe tout en restant ouvert et courtois, sans pour cela tomber dans le genre « langue de  bois » dont nous gavent ces politiques heureux de sortir des sons, sans être capable de parler, s’exprimer autrement que par des fadaises.

Nietzsche, lui non plus, n’en croirait pas ses oreilles.

J’ai connu dans ma carrière professionnelle ce  genre de personnes qui sans aucun doute pensaient vite (1), avaient une formation de haut niveau mais que leurs personnalités égocentrées empêchaient d’aller au-delà de leur simple satisfaction immédiate (2).

Après cela, ils nous diront que les autres se trompent, que ce sont des extrémistes, des fainéants, …, que eux au moins sont nés pour diriger le peuple, la nation. Il se veut pur et dur.Robespierre faisait partie de ceux-là. Cela ne les a pas empêché de devenir une dictateur.

Tous jaloux des gens du Figaro.

C’est dans un de leurs articles que j’ai eu le plaisir de découvrir la beauté des idées avancées par leur idole. C’est simple, on touche au surréalisme.

« Je ne suis pas arrogant, je dis et je fais ce que je veux».

N’est-ce pas dans sa fonction le comble de l’arrogance. Se voit-il en Napoléon-Macron IV ?

Des, voudraient « le piquer comme un entomologiste ».

J’hésite entre « narcissisme », « trouble de la persécution » ou « dénie de démocratie ».

« Mon prédécesseur avait taxé les gens les plus riches et ceux qui réussissaient le plus comme jamais. Que s’est-il passé ? Ils sont partis.

Doit-on lui rappeler, ou y a-t-il une baisse avérée de ses facultés d’analyse, que les riches n’ont pas arrêté de s’enrichir dans les 30/40 dernières années. Doit-on lui proposer de lire les nombreux rapports sur le sujet ? Même le FMI, que l’on ne peut taxer de compromissions communistes, le dit.

Une taxe qui fait fuir les entrepreneurs, argumente-t-il.

Il me semblait plutôt qu’ils l’évitaient en remplissant les caisses paradis fiscaux ?

Le bilan de François Hollande,

…..dont il était le conseiller.

L’Etat ne peut pas créer des postes par ordonnance»,

Mais il peut et aide à les supprimer par ordonnance, a rendre légal et chiffrable ce qui ne l’était pas. Comme si le code du travail avait empêché de quelque manière que ce soit le licenciement de qui que ce soit. Les patrons voyous vont pouvoir s’en donner à bon coeur et en version petit prix.

Cette attitude, les décisions déjà prises, nous en disent long sur le monde et sur son mode le fonctionnement, que nous allons laisser au futur, à nos enfants et à leurs prores enfants.

(1) Bien plus vite que moi.
(2) Des comportements qui mériteraient une bonne psychanalyse.
(3) Encore un remake de « La Folie des Grandeurs ».
Note :
Pas de faute de frappe ou méconnaissance de l’orthographie dans le titre de cet article. A ce niveau de crétinerie dans les bons mots qu’il éructe, le doute n’est pas possible.

Mis en ligne le 15/10/2017
Modifié le 14/11/2017