Comportement

Réseaux sociaux : un jour sur Twitter


Mon activité dans les réseaux sociaux et en particulier sur Twitter se résumait, il n’y a encore pas très longtemps, à une simple présence avec assez peu d’engagements. Twitter et les autres étaient juste des moyens comme les autres, de simples solutions, pour faire connaître des activités professionnelles. C’était pas de l’échange d’idées, mais dans du 100% business, de la pure promotion des ventes.

Certes, j’avais plus ou moins entendu parler et enfin vu quelques Tweets assez sévères dans leurs langages, leurs argumentations, mais rien de plus. Il arrive aussi que des gens perdent contenance dans le B2B mais cela reste en deçà de certaines limites que l’on dira acceptable. En final, je réseautais “pépère”, en toute tranquillité.

La « réseaux sociaux » attitude.

Et puis, il n’y a pas longtemps, j’ai caressé d’autres envies. Raconter, lire, parler de moments tirés de la vie de tous les jours du commun des mortels dont je fais partie, m’ont semblé avoir un sens. J’ai alors créé un blogue tourné vers l’actualité, les comportements, les événements, etc. J’ai associé la création de ce site avec, en tout premier lieu, une présence dans les trois principaux réseaux sociaux : Twister, Face book, Google +.

Twitter, les réseaux sociaux par la face nord.

Sans entrer dans les détails, Face book et Google+ ne se sont pas avérés adaptés à mon projet, même si mes textes sont aussi présents dans ces réseaux. Je me suis donc concentré sur le troisième Twitter.

Rechercher et entrer en contact avec des personnes qui partagent une partie de vos idées, de votre style vie, de vos valeurs, n’est pas très difficile, surtout que Twister vous aide à les trouver. S’adonner à des médias, petits ou grands, qui vous mettent au plus de ce qui se passe, une évidence. Finir par des profils en complète opposition à ce que vous êtes, ne relève pas de la tâche surhumaine.

C’est là que la farce commence.

Mon côté troll fait que je ne recule pas devant un jeu de mots quand j’en trouve un, une allusion un peu trash, mais j’essaie de la faire dans des termes que ni la morale ni le dictionnaire ne réprouvent. Ce n’est pas du boboisme ni un saut dans la contrée des bisounours, c’est juste que je pense que si l’on souhaite réellement avancer, apprendre et se donner la chance de faire savoir, un rien de respect et de « cordialité » envers les pires énergumènes (mot faible) est tout de même souhaitable. Quel naïf je faisais !

La jungle des réseaux ou le réseau de la jungle.

Avec Twister, on est presque dans l’insulte permanente, pour peu que les échanges soient tournés vers des sujets parlants de politique ou religion.

La barrière entre les insultes et les menaces, les appels à la sauvagerie, est très vite franchie. Le moindre couillon, le moindre fanatique, homme ou femme, à l’abri derrière son clavier se croit investi de tous les droits. Il se permet le pire. Il se prend pour un super quelque chose. Les ramollots du bulbe sont en action. Bienvenue dans le digital, vous êtes dans un monde moderne.

Les plus amusants sont les courageux qui viennent pourrir les échanges avec la communauté. Ils vous insultent puis se rendent inaccessibles en bloquant votre compte sans même imaginer que vous pouvez avoir plusieurs comptes et les identifier et leurs rendre la monnaie de la pièce (si cela avait un intérêt).

On est arrivé dans un monde de gamins qui se prennent pour des grands et n’ont toujours pas franchi la frontière qui va de la maternelle à la grande école. Les minables sont au pouvoir.

Dans les unes actualités récentes, le burkini en est une belle démonstration.

Des réseaux sociaux
Des réseaux sociaux

La réalité en 140 caractères.

Maintenant comment vraiment leur reprocher lorsque l’on voit comment pérorent nos politiques et leurs équipes de com.
C’est vrai que 140 caractères ce n’est pas beaucoup pour raconter une histoire. Cela n’oblige pourtant pas à faire dans les idées simplistes, le populisme de bas étage, les affirmations sentencieuses, l’intolérance crasse, les mensonges éhontés, j’en passe et des pires.
On le sait bien, plus c’est gros, plus c’est forcément vrai. La désinformation est une réalité de tous les jours.

Comment faire face aux éléments déchaînés ?

Une fois qu’on est redescendu de ses illusions, qu’on est disponible pour affronter le réel, il faut se décider à faire le tri :

  • Bannir #CeuxQuiOsentTout , à la Michel Audiard, et vous le font savoir.
  • S’écarter des personnages grossiers et sans envergue qui confondent parler et éructer sous prétexte que ce sont des verbes du premier groupe.
  • Pour reprendre une expression commune, comprendre que ce qui est écrit dans Twitter n’est parole d’évangile.
  • De l’humour, toujours de l’humour.
  • En utilisant un mot (je ne le ferai plus dans ce texte) : se faire traiter de con par un con est un plaisir de gourmet.
Mis en ligne le 23/08/2016
Modifié le 14/11/2017
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