Burkini gate
Le Burkini gate n’est pas prêt de perdre son souffle et de s’égarer en chemin. Une véritable affaire à la française. Elle ouvre une porte à toutes les absurdités, à tous les extrémismes, à toutes les haines qui circulent en liberté dans nos rues et dans les réseaux.
Burkini gate sur les réseaux sociaux.
C’est dans les réseaux sociaux et en particulier sur Twitter que l’on trouve les extraits d’une invraisemblable exubérance sur ce vêtement de bain et sur sa capacité à renverser nos chères valeurs républicaines.
Dans ces tweets, nos politiciens s’expriment de façon débridée, en termes choisis pour ne pas trop prêter le flanc et fond le pendant à des propos encore moins reluisants.
Homme ou femme, ils veulent tous prouver qu’ils ont la plus grosse. On ne sait pas quelle est cette plus grosse, mais ils vous le garantissent, ils l’ont. Et comme ils l’ont, chacun d’entre eux est sûr d’avoir dénoncé le plus fort et le plus vite, cet abject bout de tissu maudit. Ils ne reculent devant aucune outrance. Ils ont tous déniché avec leurs petits doigts agiles le diable dissimulé dans le fil des bobines qui a servi à le créer. Ils le feront reculer et le prouve : “vade retro satana“, crient-ils tous en cœur
Quelques extraits de ce Burkini gate.
Les images de ces tweets ont été recueillis dans le journée du 17 août 2016. Compte tenu du mode d’affichage retenu par Twitter, ceux qui ne comportent pas une date mais une heure seule, ont été copiés ce jour-là.
A droite.
Un peu plus à droite.
Là, vers le bout du bout de la droite.
A gauche.
Quelque part.
La raison gardée.
Des rappels salutaires
Ils ne faut pas oublier de remettre le tout dans des justes situations.
De l’humour.
Nota : Cet article est un prolongement à un article juste paru sur Brèves de Zinc.
Réserves : les propos contenus dans les tweets sont sous l’entière responsabilité de la personne qui les a émis. Brèves de Zinc se contente dans cet article de les montrer pour argumenter son propos.
Mis en ligne le 17/08/2016 Modifié le 13/11§2017